Chose promise, chose due ... me voici de retour auprès du nichoir des Faucons crécerelles. J'y suis venu il y a deux jours et ils étaient toujours là ; ils avaient bien grandi et le duvet avait laissé place à de belles plumes. Impatients, les deux curieux se pressaient à l'entrée dès qu'un cri des parents se faisait entendre.
J'y suis retourné hier en fin de journée. Un seul jeune était visible au nichoir et il manifestait bruyamment. J'imagine qu'il se retrouvait seul dans le nichoir suite à l'envol de l'ainé.
Et aujourd'hui, tôt le matin, je découvre le nichoir vide (je pense) et j'observe également une certaine excitation chez les adultes. Enfin ce que je crois être un adulte car il n'est pas aisé de le déterminer. Le juvénile ressemble à la femelle, mais le plumage est plus terne, moins chaud et surtout plus abondamment barré et tacheté.
Malgré le manque de lumière et la distance qui nous sépare, les observations sont magnifiques et je reste de longs moments à les observer. Parfois, ils sont les quatre à voler et à s'appeler longuement dans un périmètre très proche. Puis. ils disparaissent, plus un cri. Ensuite, je découvre un jeune au sommet d'un sapin, il y était certainement depuis longtemps mais je ne l'avais pas vu.
J'y retourne en fin de journée lorsque les conditions de lumière sont plus favorables. L'un d'eux revient se poser sur le toit à proximité du nichoir. Femelle ou juvénile ?
Plus tard, c'est au sommet d'un arbre sec qu'il vient se poser. Quelle chance de pouvoir observer ce magnifique petit rapace à deux pas de chez soi ! Et dire qu'il a failli disparaît dans les années 60-70 en raison de l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture. Heureusement, l'interdiction de certains poisons (DDT), la pose de nichoirs, la replantation de haies et la création de jachères lui ont permis de reconstituer une population viable.
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