Petite sortie en Camargue pour découvrir une véritable curiosité de l'avifaune européenne : le Flamant rose.  Bon, c'est loin pour y aller à vélo, mais le déplacement ... en voiture, en valait la peine (aïe aïe aïe, mon bilan carbone).
Le Flamant rose vit dans des zones côtières. Il occupe essentiellement des lagunes, mais aussi des étangs ou des plans d'eau. La colonie camarguaise compte environ 13 000 couples nicheurs. La population totale de flamants roses en France est estimée à environ 30 000 individus en hiver et 55 000 en été.
C'est un animal très photogénique et énigmatique qui allie la beauté et la grâce ... mais qui, paradoxalement, passe une grande partie de son temps à se nourrir le bec dans la boue. Organe très complexe, son bec fonctionne comme un filtre qui retient les crustacés, les mollusques, les insectes, les vers, les algues, etc.
 Sociables et grégaires, ils se regroupent par centaines ou milliers d'individus occupés à manger ou se reposer. Le tableau est saisissant d'autant plus avec cette lumière de fin de journée qui ajoute une touche impressionniste à la scène.
Ici parmi la multitude, chaque individu est, à un moment ou un autre, un spectacle à lui tout seul.
Puis vers 19h30, un événement étourdissant se produit lorsque qu'une partie de la colonie s'envole, les uns derrière les autres, dans un brouhaha indescriptible.
La Camargue est un magnifique terrain de jeu pour de nombreux oiseaux. Malheureusement durant mon séjour, toutes les conditions n'étaient pas réunies. Le mistral qui soufflait très fort à joué les troubles-fête et les passereaux restaient bien cachés dans la végétation. Heureusement, des groupes de limicoles étaient observables sur les différents étangs et lagunes. Chevaliers, bécasseaux, courlis, vanneaux, aigrettes et avocettes étaient visibles au loin. Et par chance, quelques uns se sont rapprochés : un Grand Gravelot  ...
... un Combattant varié ...
... et un Chevalier gambette.
Plus loin, un autre groupe de Flamants roses, composé majoritairement de juvéniles se dévoile ...
... dans un paysage typique, étangs et sansouïres (biotope composé de terres inondées lors de très hautes marées ou par irrigation artificielle d'eau de mer et donc très salines).
Les juvéniles sont gris mais ils deviendront rose et aptes à se reproduire vers 3 - 4 ans.
Et pour terminer, les somptueux ballets aériens des Flamants roses que l'on découvre ci et là, en fin de journée. La nature dans tout son mystère et sa splendeur.
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