Les premières récoltes de foin redessinent artistiquement le paysage : l'été approche ...
... pour ce goupil la saison est faste, la quantité importante de proies disponibles le réjouit, lui et certainement les jeunes qu'il doit nourrir.
La ritournelle du Bruant jaune, chant caractéristique du retour du printemps, égaye la campagne. Malheureusement, il peine à trouver le gite et le couvert car les haies de buissons épineux disparaissent de nos campagnes.
La Pie grièche écorcheur souffre encore plus de cette situation. Discrète à nos oreilles, mais éclatante à nos yeux, ce rapace miniature participe lui aussi au caractère sauvage de nos campagnes.
 Le Tarier pâtre lui aussi à besoin de buissons, arbustes, jachères, herbes folles, ronces et autres surprises qui donnent à nos campagnes cet aspect sauvage. A quand le retour d'une vraie nature  et non pas un espace sur-exploité et aseptisé ?
Bord de rivière. Dans la multitude de chants qui se répondent les uns les autres, un retient mon attention car il est très spécifique. Un ton flûté remarquablement claire, très court et répété sans cesse. Pas de doute, il s'agit du chant du Loriot d'Europe. Reste maintenant à le voir, pour être sûr de l'identification, car il arrive parfois que l’Étourneau sansonnet l'imite à la perfection. Par chance, je le découvre au sommet d'un saule.
Le Gobemouche noir est encore fidèle à son poste ... et à sa nichée. Mais plus pour longtemps car ses jeunes devraient très prochainement sortir du nid. Encore une petite semaine à les nourrir et il retrouvera son indépendance.
Dans la roselière, la Rousserolle effarvatte chante à tue-tête ... défense du territoire ou quête d'une femelle, ce mâle ne ménage pas ses efforts pour être entendu et vu.
Les poussins de la Foulque macroule sont déjà bien grands. De clowns bariolés rouge, orange et jaune lorsqu'ils sont tout petits, ils deviennent gris, blanc, noir en grandissant.
Les jeunes sont encore nourris, mais s'alimenteront seuls vers l'âge de 4 semaines ... on y est presque. Dès qu'ils auront quitté le nid, les poussins seront répartis entre les deux parents. Chacun de son côté pour garantir les meilleures chances à la nichée. La femelle conservera le nid alors que le mâle en construitra un nouveau, mais nettement plus sommaire.
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