Sortie en fin de journée de la Société des Sciences Naturelles du Pays de Porrentruy (SSNPP) sur le site de la Fondation des Marais de Damphreux (FMD). Thème du jour : observation des oiseaux chanteurs !  Dans le désordre et sans mentionner les plus communs : Alouette des champs, Coucou gris, Gallinule poule-d'eau, Goéland leucophée, Pie-grièche écorcheur, Linotte mélodieuse, Bruant des roseaux. Bruant jaune, Rousserole effarvatte, Grèbe castagneux et Tarier pâtre.
Mais, selon moi, l'observation la plus spectaculaire se passait dans le nid des cigognes à proximité de l'observatoire. Au début on ne voyait que quelques cranes ronds, puis un cigogneau s'est levé, puis deux, et trois ...
... et quatre. Ils s'agitaient et se déplaçaient de plus en plus énergiquement. L'appel du ventre certainement ! " Mais qu'est-ce qu'ils font, on a faim nous ! "
Et les petits bougres ont été entendus. Quelques instants plus tard, un des parents arrive au nid pour nourrir ces quatre affamés.
A ce stade de développement, j'estime qu'ils sont âgés entre 5 et 6 semaines environ, les jeunes ne sont plus nourris individuellement.
L'adulte régurgite de la nourriture au milieu du nid que les jeunes s'empresseront de dévorer.
Puis, il penche rapidement sa tête vers l'arrière, avant de la ramener lentement vers l'avant, et ce à plusieurs reprises. Il semble que ce comportement soit utilisé comme un salut entre les oiseaux, mais aussi comme attitude de menace.
Et pour terminer, le livreur suivant arrive. Mâle ou femelle ? Difficile à déterminer, quelques critères permettent de le faire lorsque les deux adultes sont proches : la grandeur du bec et la corpulence sont plus importantes chez le mâle. Ou lors de l'accouplement ... le mâle est dessus ;-).
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