Retour au bord de l’eau pour retrouver les Cincles plongeurs. J'imagine que depuis ma dernière visite, il y a une quinzaine de jours, les jeunes doivent avoir bien grandi. Je profite de l’absence des adultes pour installer rapidement mon affût. Quelques instants plus tard, un des partenaires vient inspecter les alentours.
Rien à signaler, il repart bien vite en chasse. Les séances de nourrissage se suivent à une cadence soutenue. Environ toutes les cinq minutes un parent arrive au nid avec le bec plein à craquer. 
L’un des deux partenaires effectue systématiquement le même protocole. Il se pose au même endroit, marche quelques mètres puis s’envole à la verticale pour accéder au nid.
Trois jeunes l'attendent fébrilement et se précipitent - la tête en avant au-dessus du vide - pour être nourris. Au menu, larves d'éphémères et de trichoptères.
Cinq minutes plus tard, il est de retour, se pose au même endroit, marche quelques mètres ...
...  s'envole à la verticale ...
... et distribue les larves d'insectes à tour de rôle. A voir la vaillance des rejetons, je suppose que leur envol est une histoire de quelques jours.
Le nourrissage des jeunes cincles est régulièrement interrompu par des courses-poursuites avec les voisines : un couple de Bergeronnettes des ruisseaux.
Leur présence dans les parages durant la période de reproduction irrite les cincles. Constamment sur le qui-vive, les bergeronnettes redoutent les attaques des cincles qui foncent sur elles à vive allure. 
J’avais observé, il y a une quinzaine de jours, le début de la construction d'un nid dans une cavité du mur de soutènement tout proche. Il semble que leur tentative de nidification n’a pas aboutie.
Une seconde tentative est certainement programmée. C'est le printemps !
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