Belle ambiance ce matin, je sors mon vélo et pédale tranquillement le long d'une rivière à la recherche d'indices ... laissés par le castor ! Il est de retour dans la vallée, précisément un individu a été signalé il y a peu de temps. Très vite, je découvre de nombreux arbres tombés sous ses dents. Un petit affluent se jette dans la rivière principale : l'endroit se prête bien à de futurs travaux de génie civil. Je ne m'attarde pas sur son territoire et poursuis ma route.
Mais je déchante vite en voyant le nombre impressionnant de déchets, petits ou grands, qui jonchent les bords de la rivière. Je m'interroge : ce castor devra-t-il slalomer entre nos déchets pour survivre ? Saurons-nous redonner à la nature la place qu'elle mérite ?
Je reprends ma route, traverse la ville et me retrouve nez à nez avec une vingtaine de Cigognes blanches ... 26 exactement. Un groupe en migration qui reprend des forces avant de poursuivre son périple.
Immobiles, elle semblent sortir de leur torpeur nocturne et se mettent insensiblement en mouvement. Puis se déplacent, toujours à bonne distance des dangers potentiels - promeneurs, chiens ou véhicules - en quête de nourriture.
Je reste un long moment à les observer. L'une d'elles se rapproche et fait quelques étirements. Elle est baguée, mais la distance ne me permet pas de lire les indications qui figurent sur la bague. Dommage, car ces informations auraient pu intéresser la Station ornithologique de Sempach.
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