La position géographique de la Mer Baltique, à plus de mille kilomètres au nord, permet des observations peu courantes chez nous. Le Goéland argenté en fait partie. C'est, d'une certaine manière, l'équivalent de notre Goéland leucophée. Mais il est, grosso modo, légèrement plus petit et ses pattes sont roses.
Le Grand Cormoran est lui aussi un authentique indigène. On le rencontre partout - ici en mer et sur nos lacs en Suisse. Le spectacle de ce groupe face aux vagues qui déferlaient était magnifique.
Enfin des limicoles : des Bécasseaux sanderling plus exactement ! Eux aussi se reproduisent sur la toundra aride et pierreuse puis passent le reste de l'année en petits groupes parcourant nerveusement les baies et les plages.
Pas besoin de présenter le plus commun des canards, le Colvert. Ici, il a le choix entre les très nombreux lacs de l'intérieur des terres. Certains avec de l’eau douce, d'autres avec de l'eau saumâtre.
Quelques Huitriers pies seront aussi brièvement observés. Très habiles pour ouvrir les coquillages, ils se nourrissent principalement de mollusques bivalves. Facilement identifiables avec leur plumage contrasté de blanc et noir ... et une petite touche de rouge pour le bec et les pattes.
Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises observations. Toutes les observations méritent d'y accorder de l'intérêt. A l'instar d'une Mouette rieuse qui passe sur un fond de ciel plombé.
La Sarcelle d'hiver, avec son masque de catcheur mexicain, est également un oiseau fantastique. Elle vit dans la grande majorité des pays de l’hémisphère Nord. C'est un oiseau migrateur partiel, seules les populations les plus au nord de l’aire de répartition migrent en hiver vers le sud.
La silhouette particulière de la Grue cendrée, cou et pattes tendus, est facilement reconnaissable. Nous avons pu en observer quelques-unes en vol et au sol.
Encore une très belle observation : une Harelde boréale. En été, elle niche dans la toundra et en hiver, elle séjourne sur le littoral, les côtes marines et les lagunes. Nous avons beaucoup de chance de pouvoir l'observer car elle se tient souvent très au large.
A travers la longue-vue. La livrée internuptiale de l'Harelde boréale est d'une élégance et d'une subtilité sans pareille. Un mélange de tons noirs, gris, beiges et oranges savamment agencés. Et comme pour signer l’œuvre, une longue et fine queue noire. De plus, quatre plumages annuels sont observés ce qui rend l'identification encore plus complexe.
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