Le grand seigneur des lieux, c'est lui, le Goéland marin. Le plus grand des goélands européens. Un magnifique planeur qui mesure près de 160 cm d'envergure. Son dos et ses ailes sont presque noir. Son bec est jaune avec une petite tache rouge sur la mandibule inférieure. Ses pattes rose pâle. Opportuniste, il consomme tout ce qu'il trouve ou chaparde. Oeufs, poussins, oiseaux adultes, lapins, rats et souris. Sans parler de nos déchets.
Son cousin, le Goéland argenté n'est pas en reste. Plus petit, mais quand même 145 cm d'envergure, ses pattes roses et son dos gris-clair permettent de le différencier. C'est le goéland le plus commun en Bretagne.
Deux autres cousins complètent la famille, le brun et le cendré. L'un et l'autre avec des critères différents et bien précis. Personnellement, je ne me soucie guère de l'espèce, l'observation de leurs incroyables vols prime sur la recherche d'une détermination précise.
D'autant plus que, contrairement à la plupart des oiseaux, les goélands mettent de 2 à 3 ans avant de revêtir leur plumage adulte. Pas facile donc de déterminer un juvénile de Goéland marin ou argenté ou ... cendré en plumage de premier, deuxième ou ... troisième hiver.
Maîtres du ciel, les goélands sont partout le long des cotes, mais aussi à l'intérieur des terres.
Pas farouches, ils s'approchent volontiers des hommes pour leur chiper de la nourriture, ou ce qui pourrait lui ressembler. A l'exemple de ce Goéland argenté qui manifestait un intérêt marqué pour mon casse-croûte.
Mais il n'a pas opposé de résistance face à ce Goéland marin qui vient lui chiper sa nourriture. Chapardeur et agressif, les Goélands peuvent même tuer des oiseaux adultes.
Un petit quiz pour terminer ce chapitre ? De quelle espèce est ce juvénile ? Les pièces de monnaie au sol pourraient peut-être vous donner un indice.
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