Camargue épisode 2. La Camargue offre des paysages très variés et enchanteurs. Les très nombreux marais et étangs attirent une quantité invraisemblable de limicoles durant les périodes de migration, en automne et au printemps.
Les nombreux oiseaux de passage mais aussi ceux qui hivernent ici, attirent également une quantité invraisemblable de chasseurs. En témoignent les nombreuses agachons, petites huttes pour camoufler les chasseurs. En Camargue, c'est une véritable tradition, on compte plus de 5 000 chasseurs qui prélèvement plus de 100 000 canards par an.
Le réchauffement climatique s’observe aussi en Camargue, notamment avec des températures plus élevées et des précipitations moindre en août et septembre. Conséquence : de plus en plus de migrateurs restent au nord de l’Europe et ne descendent plus hiverner ici.
Après les étangs de la Camargue, les montagnes des Alpilles. Et plus précisément les Opies, point culminant du massif à 496 mètres d'altitude. Objectif de la sortie du jour : observer l'Aigle de Bonelli.
C'est ici, dans un décor majestueux, que des Aigles de Bonelli nichent quelque part sur un escarpement rocheux. Dans ce vaste paradis, la Pie grièche méridionale, le Grand-duc d’Europe, le Rollier d’Europe, le Faucon crécerellette, le Monticole bleu, le Traquet oreillard et le Circaète Jean-le-Blanc sont régulièrement observés suivant les saisons.
Dans cette falaise imposante, une vire protégée par un surplomb, est régulièrement utilisée par l'Aigle de Bonelli. L'observation au télescope permet d'observer le nid dans des conditions idéales sans occasionner de dérangements.
La chance est avec nous. Un Aigle de Bonelli surgit dans le ciel et se laisse glisser le long de la falaise. Brève description : de taille moyenne avec des ailes plutôt arrondies avec un rétrécissement caractéristique à leur base, une queue assez longue avec une large bande subterminale. En vol, sa silhouette fait penser à une Bondrée apivore ou un Circaète Jean-le-Blanc.
Après les montagnes, la plaine de la Crau. Un ancien delta de la Durance, devenu une pelouse pastorale aride, formant une végétation unique, nommée coussoul. Malheureusement au fil des siècles, ce paysage et sa biodiversité très particulière a vu une grande partie de sa surface disparaître au profit d'aménagements modernes : aéroport, zones industrielles, cultures, etc.
Ce territoire abrite la seule population française de Ganga cata, Mais aussi quelques raretés tel que l'Alouette calandre, le Faucon crécerellette et l'Outarde canepetière. Sans compter un nombre impressionnant d'oiseaux et autres animaux. Spectaculaire !