Delémont. Il fait gris et pluvieux depuis plusieurs jours. Les rares rayons de soleil qui pointent entre les nuages m'invitent à une petite sortie en nature. J'enfourche mon vélo et me rend dans une magnifique forêt alluviale. Un arbre attire mon attention, plus particulièrement la mousse à sa base.
Je contemple ce drôle d'organisme vert et spongieux qui se développe sur l'écorce, lorsque je découvre une petite silhouette furtive qui se déplace discrètement sur la face nord. Il s'agit d'un Grimpereau des bois qui recherche des insectes et des araignées dans les crevasses de l'écorce.
Puis, ce sont deux individus qui remontent de la base vers la cime comme deux petites souris.
Ensuite, l'un d'eux disparaît, tandis que l'autre redescend au pied pour inspecter la face sud.
Il existe deux grimpereaux, celui des bois et celui des jardins. Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Seuls quelques critères permettent de les différencier : la longueur du bec, celle de l'ongle postérieur ou encore la nuance du blanc sur les flancs. Mais c'est surtout le chant ... lorsque qu'il chante. Rien de tout cela aujourd'hui. Ce n'est qu'une fois agrandie à l'ordinateur que la photo permet de dévoiler l'identité exacte, et encore.
Et peut importe la détermination exacte, le plaisir de l'observation est bien plus important à mes yeux. Observer ces instants de vie sauvage me procure beaucoup de plaisir. Et ce, d'autant plus lorsque l'observation se complique : les grimpereaux sont les as du mimétisme ... non ?
C'est avec cette dernière observation que se termine l'année 2021. Je me réjouis d'en faire de nouvelles en 2022 et de les partager avec vous ! Lumineuse année ... avec plein de belles observations !
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