Temps exécrable, froid et gris, neige et pluie en alternance. Je prends mon courage - et mon vélo - à deux mains. Direction la rivière pour oxygéner le corps et l'esprit. Pas âme qui vive. Quelques sculptures retiennent mon attention, des natures mortes en quelque sorte.
Du land art pour des ambiances en noir et blanc ... avec une petite touche pointilliste de flocons de neige.
Les conditions de lumières sont très mauvaises et m'obligent à travailler avec une vitesse d'obturation relativement lente. Après de longs instants d'attente, une petite touche de couleur surgit pour relever le tableau : un Rouge-gorge familier prend la pose sous une sculpture.
Puis, plus tard, un couple de Harles bièvres arrive clandestinement sur la rive opposée. Ils y restent quelques instants pour parfaire leur toilette puis repartent en douce.
A nouveau un Rouge-gorge familier bravant le temps maussade. Pour lutter contre le froid, il gonfle son plumage et utilise comme isolant la couche d’air entre le corps et les plumes. De plus, il a une couche de graisse, sous la peau, qui le protège.
Un vol à fleur d'eau, rapide et discret de manière à ne pas être vu : il s'agit du Cincle plongeur. Lui ne redoute pas le froid glacial en hiver, ni les crues de printemps. C’est le seul passereau qui chasse l’essentiel de ses proies en plongeant. Sa glande uropygienne, qui est plus grande que chez les autres passereaux, lui permet de graisser son plumage et de le rendre imperméable à l’eau. Un note en noir et blanc pour terminer cette balade hivernale.
Retour au début