Les giboulées d'avril ne manquent pas de panache cette année. En plus du froid et de l'humidité, les oiseaux nicheurs doivent faire face à de la neige. C'est une difficulté supplémentaire non négligeable pour les parents qui doivent nourrir leurs jeunes et ... se nourrir.
A l'instar de ce Troglodyte mignon qui profite de l’accalmie pour chercher des insectes planqués quelque part sur ce tronc. Par chance, il possède une arme secrète pour se protéger du froid : les plumes. Il les ébouriffe et, ainsi gonflées d'air, elles gardent sa chaleur corporelle. Une véritable doudoune ... composée d'environ 1500 plumes.
Après la neige, le soleil. Une petite éclaircie pour mettre en valeur le majestueux décor.
Quelques jours plus tard, c'est presque l'été. Un Étourneau sansonnet monte la garde sur la branche d'un frêne. Son répertoire est très varié et comprend de nombreuses imitations d’autres oiseaux, des sifflements, des grincements, etc. Mais les cris que j'entends proviennent d'un peu plus loin...
... un des parents vient nourrir les jeunes au nid. Les deux partenaires participe au nourrissage durant une vingtaine de jours. Une centaine de nourrissages journaliers les premiers jours, puis plus de six cent en troisième semaine ... pour quatre oisillons en moyenne. Ensuite les jeunes quitteront le nid et seront encore nourris une dizaine de jours.
Grégaire, l’Étourneau sansonnet adopte un comportement territorial avec ses congénères uniquement en période de nidification. Dès que les jeunes sont émancipés, les familles se regroupent, se nourrissent et passent la nuit ensemble. En attendant l'automne où ils se réunissent par milliers pour nous gratifier de leurs impressionnants ballets aériens.
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