Le brouillard a du mal à se dissiper en ce début de matinée, je décide alors de prendre un peu de hauteur pour profiter du soleil et de la neige. Des centaines de traces de lièvres, de renards et de chevreuils balisent les pâturages. J'imagine avec bonheur l'intense activité nocturne, toutes les rencontres et les poursuites qui ont dû se dérouler ici, loin du regard des hommes.
Le froid glaciale m'incite à redescendre dans la vallée. Le chemin que j'emprunte à vélo est magnifique. Plusieurs tas de bois mort attirent mon attention : la mousse qui les recouvre semble fluorescente. Un véritable microcosme vit ici ... ce tas de bois mort est plein de vie.
Je poursuis mon chemin et, profitant d'une petite embellie passagère, m'arrête en lisière pour observer d'éventuels oiseaux. Par chance, j'observe le passage d'un petit groupe d'Orites à longue queue. Celle qui figure sur la photo est de type nordique. Elle a la tête toute blanche contrairement à celle d'Europe centrale qui porte un bandeau blanc encadré de bandes noires. On peut les voir durant l'hiver car elles ne migrent pas et occupent les mêmes sites toute l'année.