Un peu plus loin, c'est le reste de la famille qui apparaît ... avec deux juvéniles à tête zébrée.
Et hop, pour terminer, une petite photo de la famille au complet.
Je me dirige ensuite vers une roselière à l'extrémité du lac. Une passerelle en bois permet de suivre le bord sur plusieurs kilomètres. Cet environnement, avec des Reines des prés en fleurs de chaque côté, est enchanteur. Un petit chant rauque se fait entendre : une Rousserolle verderolle ... me semble-t-il. J'hésite car c'est très difficile de faire la différence entre la verderolle et l'effarvatte, seul leur chant permet de les distinguer aisément.
Quelques mètres plus loin, j'entrevois un juvénile qui piaille pour recevoir sa pitance. Le pauvre petit poulet fraîchement emplumé a faim, heureusement que maman arrive avec le bec plein d'insectes.
Changement de décor, à 1400 m d'altitude, aux Grandes Chaumilles, petite vallée avec des lapiaz incroyables (plaques de calcaire affleurantes), des murs en pierres sèches et de nombreux bosquets. Au loin, mais alors très loin, une Marmotte fait le guet.
Toujours aussi loin, un couple de Traquet motteux chasse les insectes dans les anfractuosités des lapiaz ...
... et un peu moins loin, une Linotte mélodieuse fait de même.
Dernier changement de décor, une forêt très dense, avec de nombreux arbres morts, comme il en reste malheureusement trop peu en Suisse. Un Écureuil roux accueille les rares visiteurs ...
... et cerise sur le gâteau, deux Pics tridactyle se laissent observer quelques minutes ... facile à reconnaître avec sa calotte jaune et ses trois doigts seulement - encore faut-il pouvoir être assez proche pour pouvoir les compter - ce pic, dont la majorité se trouve dans les Alpes, est très rare en Suisse. Quelle chance de l'apercevoir ici à la vallée !
