
Petite visite aux foulques. Finalement un seul moutard aura survécu... alors que l'on peut s'attendre raisonnablement à en voir 4, 5 ou 6. Je soupçonne le Héron cendré - que j'ai observé régulièrement dans ce bassin - d'avoir prédaté quelques poussins. Mais rien n'est sûr.

Les deux parents choient leur unique petit trésor avec attention et ne le lâche pas d'une semelle.

Étonnamment, ils réintègrent leur nid d'origine qui a beaucoup souffert suite à un violent orage.

Quoi de plus chou qu'un petit avorton disgracieux qui frétille des moignons pour recevoir la becquée ?

Tout de même, son apparence à ce stade-là, est un peu négligée ... non ?

Un peu plus loin, les Rousseroles effarvattes mettent les bouchées doubles pour nourrir leur première nichée.

Elles vont chercher leur nourriture près des roseaux et le long des berges ; principalement des insectes et leurs larves, souvent aquatiques.

Les jeunes, qui se tiennent en bordure de la roselière ou dans les arbres alentour, quémandent à grands renforts de petits cris et de battements d'ailes frénétiques. Ils seront livrés à eux même dans quelques jours car, avec un peu de chance, les parents vont mettre prochainement en route la deuxième nichée.

Avec des nichées de 4 à 5 jeunes l’effarvatte n'a pas de soucis à se faire pour sa descendance. De surcroit dans notre région, où elle n'a pas à craindre d'être parasitée par le Coucou gris.