Petite escapade à la fraîche. Les températures oscillent entre 10 et 32 degrés en quelque jours. Pas toujours facile de s'adapter, ni pour les animaux, ni pour les humains. Tête à tête avec un chevillard, jeune chevreuil d'une année. On se découvre l'un l'autre. Début d'une longue complicité ... peut-être ?
Le Bruant jaune est à son poste. Mais les insectes sont encore peu nombreux à cette heure-ci.
Idem pour la Pie grièche écorcheur qui attend, avec impatiente, les heures plus chaudes. Promesses d'insectes à foison.
Changement de décor : les bassins de rétention de l'autoroute A16. Conçus pour collecter les eaux de surface de l'autoroute, ainsi que d'éventuels déversements accidentels sur la route, ils abritent de nombreux animaux. Le Martin-pêcheur, par exemple, y trouve sa nourriture lorsque les eaux de la rivière sont devenues troubles suite à des précipitations importantes.  
Le couple de Foulques macroules s'y sent suffisamment à l'aise pour y nicher et y élever ses poussins. Pour l'instant, un des parents apporte de petits végétaux, algues ou plantes. Des insectes, des larves, des vers et des œufs de poissons viennent compléter le régime. 
Les poussins naissent à plusieurs jours d'intervalle et quittent très vite le nid. Chaque parent prend la moitié de la nichée sous son aile. Cet pratique limite certainement les risques de prédation. Le premier de la nichée se montre enfin.
Non loin de là, sur un autre bassin de l'A16, la Gallinule poule d'eau élève ses poussins. C'est en quelque sorte la cousine de la foulque. Mais son bec coloré ne laisse aucun doute sur son identité.
Très discrète, la Gallinule poule d'eau  élève aussi ses poussins sur ce plan d'eau complètement artificiel à l'origine. Tout aussi moches que ceux de sa cousine, ceux-ci sont plus âgés et déjà hors du nid. Les parents et les poussins se tiennent souvent à proximité de la végétation, pour s'y réfugier en cas de danger.
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